Mazars ou Big 4 : avantages et différences à connaître pour choisir en 2025

Chez Mazars, les règles du jeu changent dès le départ : certains profils accèdent rapidement au partenariat, alors que, pour les Big 4, ce statut prestigieux reste l’apanage de quelques élus, après un parcours long et sélectif. Les grilles salariales, elles aussi, n’obéissent pas aux mêmes logiques, tout comme l’organisation des équipes ou la possibilité de partir en mission à l’international.

Le vernis de stabilité et de prestige qui entoure les Big 4 camoufle un autre visage : une rotation accélérée des effectifs et une pression notable sur les jeunes recrues. À l’opposé, les cabinets indépendants se targuent d’une fidélité supérieure de leurs collaborateurs, mais leur accès aux grands comptes mondiaux reste plus limité en visibilité.

Big 4 et Mazars : quelles réalités se cachent derrière ces noms ?

Sur la scène internationale de l’audit, quatre mastodontes règnent : Deloitte, PwC, KPMG et EY. Ces big four cabinets génèrent des milliards de chiffre d’affaires, raflent la majorité des contrats auprès des entreprises cotées et dictent leurs standards à Paris, à Londres ou à New York. Leur force ? Une palette complète de services : audit, conseil, expertise comptable, accompagnement en transaction. Leur réseau s’étend sur plus de 150 pays, offrant une puissance de frappe hors normes.

De l’autre côté, Mazars trace sa route à part parmi les cabinets d’audit. Fondé en France, il s’appuie sur une gouvernance partenariale, un capital détenu uniquement par ses associés, et une croissance construite étape par étape. Mazars réussit à conjuguer accompagnement de proximité en région et suivi de groupes internationaux, surtout en Europe. Présent dans plus de 100 pays, il rivalise parfois avec les big four, tout en conservant une taille plus humaine.

Le marché des cabinets d’audit et de conseil s’est organisé autour de ces acteurs majeurs. Les big four, avec leur puissance et leur aura mondiale, séduisent ceux qui rêvent d’ascension rapide et d’accès à des dossiers techniques de haut vol. Mazars, lui, attire par la proximité, une expertise pointue sur certains secteurs, et une hiérarchie moins rigide.

À quoi ressemble la vie dans ces cabinets ? Tout dépend du bureau, de l’équipe, du portefeuille clients et de la taille des missions. À Paris, l’ambiance d’un cabinet d’audit big ne sera pas la même qu’à Lyon ou dans une antenne régionale. Les parcours sont variés : mobilité internationale chez Deloitte ou PwC, spécialisation sectorielle chez Mazars, management intermédiaire plus ouvert. Au fond, chaque maison cultive ses propres codes et sa manière de faire grandir ses talents.

Faut-il privilégier la renommée internationale ou l’accompagnement personnalisé ?

Cabinet audit ou cabinet conseil, cette question occupe l’esprit de nombreux professionnels du chiffre : viser la notoriété mondiale d’un réseau international ou s’orienter vers la proximité client ? Les big four cabinets affichent leur puissance : signature reconnue, dossiers transfrontaliers, mobilité de Paris à Singapour. Leurs process normés rassurent investisseurs et directions financières, et ils constituent une véritable pépinière de talents internationaux. Passer par Deloitte ou KPMG, c’est s’assurer une exposition variée : corporate, audit financier, expertise comptable, conseil opérationnel.

Dans les faits, l’expérience n’est jamais tout à fait la même. Mazars, Grant Thornton et d’autres cabinets challengers proposent une dynamique différente : relation directe, prise de décision rapide, écoute active. L’accompagnement personnalisé y est réel, la proximité avec les associés tangible, et l’accès aux responsabilités plus rapide. Dans les cabinets à taille humaine à Lyon, l’enracinement local est fort, l’agilité valorisée, et l’esprit d’équipe s’impose dans la résolution des dossiers.

Le choix s’articule souvent entre deux univers. D’un côté, la force du collectif, l’impact d’une marque, l’accès à des missions internationales. De l’autre, la relation de confiance, la réactivité et la flexibilité. À chacun de mesurer ce qui compte le plus : la grandeur du nom ou la richesse des échanges au quotidien. La diversité des cabinets de conseil en France permet à chaque profil de construire une trajectoire à son image, selon son goût pour l’envergure internationale ou le sur-mesure.

Culture d’entreprise, missions, progression : des expériences professionnelles vraiment différentes

Sur le plan de la culture d’entreprise, l’écart est marqué entre les Big Four et Mazars. Chez Deloitte, PwC ou KPMG, le recrutement suit une mécanique bien huilée, la formation initiale est structurée et les débuts en entreprise obéissent à des codes précis : hiérarchie affirmée, charge de travail élevée, mobilité encouragée. L’accent est mis sur la transformation digitale avec des outils maison capables de traiter d’énormes volumes de données. Un véritable atout pour ceux qui veulent s’ouvrir aux missions internationales et aux problématiques complexes de reporting financier.

Chez Mazars, l’organisation respire davantage. La proximité avec les associés facilite la prise d’initiative et l’accès à une grande variété de missions. Stagiaires et jeunes recrues peuvent explorer différents domaines : audit financier, comptabilité, contrôle, audit classique, ou encore diligence financière sur des PME ou des ETI. L’équilibre vie professionnelle et personnelle, souvent mis à mal dans les big four cabinets, fait partie des arguments avancés chez Mazars, même si les périodes de clôture n’épargnent personne.

Voici les principaux points de comparaison à retenir :

  • Formation : cursus balisés et certifications pour les big four, tutorat poussé et accompagnement sur-mesure chez Mazars.
  • Progression : passage de grade rapide mais concurrence féroce chez les big four ; chez Mazars, une implication sur différents dossiers permet d’accélérer sa trajectoire.
  • Missions : grands comptes internationaux d’un côté, portefeuille varié (PME, ETI, associations) de l’autre.

Le choix du cabinet d’audit ou de conseil influe directement sur la façon dont s’écrit la carrière : environnement de travail, exposition aux outils digitaux, gestion du temps, variété des missions… chaque détail compte dans la construction du parcours professionnel.

Jeunes diplômés : comment choisir le cabinet qui vous correspond en 2025 ?

Pour un jeune diplômé en comptabilité gestion, la décision entre Mazars et un cabinet du big four ne tient pas du hasard. Il s’agit d’analyser la nature des missions : audit pur et grands comptes internationaux chez Deloitte, PwC, KPMG ou EY, tandis que Mazars propose une gamme plus étendue, allant de la diligence financière au conseil pour des ETI ou des start-ups. Les candidats attirés par la corporate finance, le M&A ou le private equity se tournent souvent vers les big four cabinets, référence pour l’accès à des dossiers structurés à l’échelle mondiale.

La progression de carrière doit être scrutée de près. Les big four imposent un rythme intense, avec des promotions rapides pour ceux qui tiennent le cap. Chez Mazars, la mobilité interne et la proximité avec les associés peuvent accélérer l’accès à des responsabilités larges. Côté formation, on retrouve des cursus balisés chez les big four, tandis que Mazars privilégie l’accompagnement personnalisé.

Définissez vos objectifs professionnels. Pour viser un futur poste de daf ou d’expert-comptable en France, l’expérience Mazars donne une vision globale des métiers financiers. Si, en revanche, votre ambition vous mène vers le conseil en stratégie ou la carrière transaction services chez Bain & Company, BCG ou EY-Parthenon, le passage par les big four constitue une rampe d’accès solide.

Quelques points pour affiner votre choix :

  • Cabinet audit : ciblez l’organisation qui correspond le mieux à vos aspirations.
  • Services : examinez l’éventail des missions, du conseil à l’audit, jusqu’à la finance d’entreprise.
  • Pour entretiens : démontrez votre compréhension des spécificités de chaque univers et sachez argumenter votre préférence.

Au final, choisir entre Mazars et un Big Four, c’est s’accorder le droit de façonner sa carrière sur-mesure. À chacun de tracer sa route, entre prestige international et accompagnement sur le terrain, ambition collective ou aventure plus singulière. Le vrai choix, c’est celui qui vous donne envie de vous lever demain matin.

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